La politique sportive

selon Luis

#1 - Lettre ouverte aux 109 membres du C.I.O.

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Lettre ouverte

aux 109 membres du C.I.O.

Mesdames, et Messieurs les membres du CIO.

Nous sommes un milliard de licenciés sportifs sur la planète. Bon nombre d’entre nous, dans notre quête d'excellence, ont visé ou visent l'or olympique.

Alors, vous imaginez… devenir membre du CIO ! Devenir membre de cette noble institution. Et ainsi servir pleinement l'Olympisme et les valeurs qu'il incarne. Juste inimaginable. Plus beau... plus puissant … plus noble que les Jeux Olympiques eux-mêmes.

Et vous êtes, VOUS, un des 109 membres actifs du C.I.O. Vous dirigez le Mouvement Olympique et Sportif planétaire. Vous influencez directement la vie d’un milliard de personnes sur terre et le « printemps humain » que vous organisez tous les 4 ans, est regardé par la moitié de l’humanité.

C’est avec beaucoup de respect que je vous adresse cette lettre ouverte mais il est quand même nécessaire que je pointe les dysfonctionnements de l’institution que vous dirigez. Il y va de son avenir même.

  • Cette lettre ouverte n'est, en aucun cas, une attaque personnelle contre l'un d’entre vous. Si l’un des vôtres la perçoit ainsi, je lui présente par avance, humblement et publiquement, mes excuses.
  • Cette lettre ouverte n'est pas, non plus, une remise en cause de la nécessité d'avoir un Mouvement Olympique et Sportif fort, libre, responsable et indépendant.

Un demi-siècle d’activités au sein du Mouvement Olympique et Sportif m’a permis d’accompagner de nombreux athlètes à conquérir titres et médailles sur la scène internationale. D’être, durant une décennie, professeur dans une école nationale, - l’INSEP pour ne pas la nommer -. Et mes publications s’élèvent à une vingtaine d’ouvrages dont une Encyclopédie pratique du mental.

Cette lettre ouverte a un double objectif :

  • D'une part partager une analyse approfondie et exhaustive de la gouvernance du CIO
  • Et d'autre part présenter une vision offrant une solution légale et légitime pour effectuer les corrections nécessaires et poser les bases d'un avenir olympique et sportif radieux.

Lorsque vous avez été approché pour devenir membre du CIO, en votre fors intérieur, vous vous êtes réjouis de servir l'idéal olympique et faire rayonner ses valeurs de paix, de fraternité, d'humanité sur la planète.

  • Et, lorsque vous avez été intronisé comme membre du CIO, vous avez dû prêter serment. Vous avez donné votre parole. Votre serment se termine ainsi : « …je me consacrerai en toutes circonstances à promouvoir les intérêts du Comité International Olympique et du Mouvement olympique. »
  • Et l’article 16 de la Charte au point 16.1.4 précise même vos missions : « Les membres du CIO représentent et soutiennent les intérêts du CIO et du Mouvement olympique dans leur pays et dans les organisations du Mouvement olympique au service desquelles ils se trouvent »
  • Dans ce moment si particulier, si solennel de votre admission, tous les membres vous ont, à juste titre, félicités.

Mais, l’un d’entre eux vous a-t-il pointé du doigt l’ambigüité du serment ?

D’ailleurs, cette ambiguïté a-t-elle été relevée un jour ?

Dès cet instant là, vous êtes piégés. Vous êtes pieds et poings liés.

  • Relisez votre serment et remettez les choses en perspective. Le préambule de la charte olympique ne dit-il pas clairement : « L’Olympisme moderne a été conçu par Pierre de Coubertin, à l’initiative duquel le Congrès International Athlétique de Paris s’est réuni en juin 1894. Le Comité International Olympique (CIO) s’est constitué le 23 juin 1894… »
  • C’est donc le Congrès Olympique, émanation de toutes les forces vives sportives, qui a créé le CIO. Pour la petite histoire, lors de la mise en place de ce dernier, il n’y avait que 2 membres présents au Congrès Olympique. Et c’est par voie épistolaire que Pierre de Coubertin a demandé à d’autres amis s’ils acceptaient d’en être.

En un mot comme en cent, Le Congrès Olympique est l’employeur,
et le CIO, son prestataire de service.

  • L’histoire nous montre la véracité de cette affirmation. Pierre De Coubertin, en tant que Président du C.I.O., a réuni à 8 reprises le Congrès Olympique. 8 fois en 31 ans. Ses successeurs 5 fois en 99 ans. Le dernier en 2009, il y a 16 ans.
  • L’histoire nous montre la véracité de cette affirmation. Pierre De Coubertin, en tant que Président du C.I.O., a réuni à 8 reprises le Congrès Olympique. 8 fois en 31 ans. Ses successeurs 5 fois en 99 ans. Le dernier en 2009, il y a 16 ans.

Vous êtes 109 membres du C.I.O.

10 d’entre vous ont participé à deux Congrès Olympiques.

22 en ont vécu un, et 87, aucun.
Cherchez l’erreur !

La perversité de la dérive va plus loin.

  • Puisque dans les documents officiels actuels du CIO tout un chacun peut lire à l’article 1 de La Session : « La Session est l’assemblée générale des membres du CIO. Elle est l’organe suprême du CIO. Ses décisions sont définitives. »
  • Et, l’article 4 de la Charte finit de bien enfoncer le clou : « Le Congrès olympique réunit les représentants des parties constitutives du Mouvement olympique à intervalles déterminés par le CIO ; il est convoqué par le président du CIO ; son rôle est consultatif. »

Du grand art !

Même si vous êtes, - ce dont je suis persuadé -, des hommes et des femmes de bonne volonté, et que vous voulez réellement faire bouger les lignes du CIO, vous êtes piégés, bernés même par la structure qui vous empêche d'exprimer le meilleur de vous-même.
Tout votre courage et votre détermination sont voués à l’échec. J’en veux pour preuve, les thèmes de toutes les Sessions : ils traitent tous d’amélioration mais dans un cadre donné, rigide.
Les sessions et les commissions, toujours sous la tutelle du président, simulent un fonctionnement démocratique mais ne sont que les paravents qui masquent le holdup effectué par la structure CIO.

Le CIO n'est pas le propriétaire de l’idéal olympique,
mais le prestataire de service du Congrès Olympique.
Émanation du peuple sportif.

Cette usurpation du titre de propriété conduit à toutes les dérives actuelles et à un lent mais inexorable déclin.

Le peuple sportif, au travers de ma voix, dit : Cela suffit. Stop. Basta.

  • L'Évolution, dont les forces positives bouleversent tout notre quotidien, demande, réclame, exige ce retour aux sources, à la raison d’être.
  • Faute de quoi, demain, le C.I.O. aura disparu et les J.O., ne seront plus qu’un nostalgique souvenir.
  • Faute de quoi, le Requiem est proche et l'oraison funèbre déjà écrite.

Il faut non seulement rendre à César ce qui est à César, mais aussi modifier le cadre ou plutôt le carcan dans lequel vous fonctionnez, dans lequel nous fonctionnons tous.

Comme le disait Pierre de COUBERTIN, « Le sport c’est la liberté de l’excès » car « la liberté est au sport ce que le sang est au muscle. »


Auriez-vous l’amabilité de suspendre un instant votre lecture ?

Or, « L’Olympisme est un renverseur de cloisons. Il réclame l’air et la lumière pour tous. » Vous avez là une occasion unique de le traduire dans les faits.

Un milliard de licenciés sportifs vous en seront éternellement reconnaissant.

A votre place, vous avez la possibilité de vous donner plus de liberté pour agir, mais aussi de l'apporter à tout le Mouvement Olympique.
Vous avez non seulement cette possibilité mais aussi celle de répandre un terreau qui portera des fruits juteux durant de nombreuses décennies et ce, sur tout le village Terre.
A côté du CIO, il y a d’autres organisations internationales non gouvernementales comme le Rotary International. Aujourd’hui, tous les membres de cette noble institution planétaire, véritable chevalerie du service, s’enorgueillissent que 49 des leurs aient participé, en 1945, à la rédaction de la Charte des Nations Unies.

Demain, le milliard de sportifs de la planète pourrait se glorifier que 109 membres du CIO aient posé les bases d'un avenir radieux du Mouvement Olympique et Sportif....

Vous, les membres du CIO, au sommet de la hiérarchie, et nous, le milliard de licenciés sportifs, nous sommes tous grugés par une structuration obsolète, issu du XIXème siècle alors que nous sommes au XXIème siècle et que nous cinglons, toute voile dehors, vers une nouvelle civilisation.

Et c est à vous que je dis en premier, corrigez cette erreur, remettez les pendules à l'heure. Rendez adulte et majeur le Mouvement Olympique et Sportif. Dotez-le d’une véritable gouvernance légitime, transparente, au service de tous, profitable à l’humanité.

Osez, et le peuple sportif non seulement applaudira des deux mains mais s’engouffrera comme un seul homme dans la brèche que vous aurez créé.

Osez…Faites de votre mandat au CIO, vos Jeux Olympiques et visez l’or !

Mais…qui suis-je pour oser vous dire d’oser ?

  • L'Évolution, dont les forces positives bouleversent tout notre quotidien, demande, réclame, exige ce retour aux sources, à la raison d’être.
  • Un serviteur des serviteurs du sport, tout simplement. Français de surcroit qui voit l’œuvre de son aïeul - notre aïeul à tous et toutes – tanguer dangereusement.
  • Si mon pays ne prend pas l’initiative d’une telle refondation, qui la prendra ?
  • Ne faut-iI pas avoir l’audace de dire, le courage de faire et la force de vaincre ?

Vous hésitez ? Vous n’osez pas franchir le pas ?

Alors reportez-vous à mon livre,
« Le CIO face à son déclin : Disparition ou Refondation ? ».
Lisez… Méditez… et, en votre âme et conscience, décidez.

Le serment que vous avez prononcé, vos nombreuses activités, vos obligations professionnelles et protocolaires, l'acceptation tacite de tous à cet état de fait expliquent jusqu’à aujourd’hui, le maintien de cette situation.

  • Avec la publication de « Le CIO face à son déclin : Disparition ou Refondation ? », les arguments « Je ne savais pas » et « Je ne savais pas comment m'y prendre pour changer la situation » tombent d'eux mêmes. Ipso facto.
  • La publication de « Le CIO face à son déclin : Disparition ou Refondation ? », change la donne pour chacun d'entre nous, quelque soit notre niveau de participation ou de responsabilité dans le Mouvement Olympique et sportif.
  • La publication de « Le CIO face à son déclin : Disparition ou Refondation ? », place chacun d’entre nous face à nos responsabilités.
  • Après la publication, le maintien du statu quo va faire tâche.
  • Après la publication, votre position va devenir de plus en plus intenable. N’est-ce pas le moment de se souvenir de la devise du Rénovateur des J.O. « Voir loin, parler franc, agir ferme. » ?

Ne rien faire est de la lâcheté.
Attendre de la frilosité.
Passer à l'acte, une nécessité.

Pour concrétiser cette belle vision, fruit d’un alignement à la noblesse initiale, il n'y a qu'une décision à prendre. Simple. Légale. Légitime : Inscrire le Congrès Olympique comme un temps fort régulier du Mouvement Olympique et Sportif planétaire.

Ce repositionnement du Congrès Olympique sera le vent qui, après avoir chassé les nuages, permettra au sport, ce soleil de la liberté de l'excès, de mieux rayonner sur les 5 continents en favorisant les conditions de la Paix, de la Fraternité. Nous pourrons alors encore plus envisager l'avenir comme un été humain radieux.

Et, pour envoyer un signal fort et immédiat à toute l'Humanité, décrétez une Olympiade de l’éthique avec des mesures de nature à susciter des frissons de plaisir à tous les habitants de la planète, depuis les plus hauts dignitaires jusqu’aux plus humbles.

Tout ceci n’est pas un vœu pieux... ni une utopie...
c'est possible, réaliste, réalisable, plein de bon sens…
et n'attend que votre décision.
A vous, les 109 membres du CIO.
La balle est dans votre camp.
C'est à vous de jouer.

Donnez le coup d'envoi et la presse pourrait bien titrer : « Les membres du CIO méritent le prix Nobel de la Paix ». Et il est évident qu’il vous serait attribué. A Vous et à l’ensemble des membres du CIO.

Vous voulez laisser une belle trace comme dirigeant du CIO ?

Vous voulez que vos enfants et les enfants de vos enfants soient fiers de vous, comme membres du CIO ?

Vous voulez construire un avenir radieux pour le Mouvement Olympique et Sportif planétaire ?

Alors restaurez le Congrès Olympique… Décrétez une olympiade de l'éthique.

Un milliard de licenciés sportifs vous le demandent et, dès votre décision, vous diront, avec des yeux qui brillent de reconnaissance, MERCI.


Luis Fernandez
Serviteur des serviteurs du Sport
Le 15 février 2025

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